Les CE importants doivent également nommer au moins un commissaire aux comptes et un suppléant, distincts de ceux de l’entreprise, pour faire certifier leurs comptes. Le coût de la mission sera supporté par le budget de fonctionnement du comité d’entreprise (C. trav., art. L. 2325-54).
Le commissaire aux comptes du CE qui relève, à l’occasion de l’exercice de sa mission, des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation du comité, doit en informer le secrétaire et le président du CE. En cas d’incertitude sur la continuité de l’exploitation du comité, le commissaire aux comptes pourra déclencher une procédure d’alerte et devra en informer le président du tribunal de grande instance (C. trav., art. L. 2325-55).